Pavillon de l'écomusée de Marquèze
Route de la Gare - Sabres
EXPOSITION
Du 1er avril au 28 septembre 2025
L’écomusée de Marquèze À Sabres, en plein cœur des Landes, l’écomusée de Marquèze est une sorte de manifeste de la culture du territoire. Loin de l’attrait facile de la côte atlantique, il revendique pour les zones rurales l’appropriation de leur propre culture. Il faisait sens que 600° soit vu dans ce lieu, sous sa forme finale. En collaboration avec l’équipe de l’écomusée, la première retrospective du projet donne lieu à une vision élargie de la problématique des incendies, de leurs causes à leurs conséquences : nature du récit, questionnement sur les codes narratifs et muséaux, anthropocène… le collectif LesAssociés a voulu à cette occasion mettre en tension les différents points de vue qui interagissent dans la représentation d’un des plus grands massifs forestiers d’Europe.
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Espace d'accueil - Dune du Pilat
Aire de l'autoroute A63 - Porte des Landes ouest
Salle polyvalente Landiras
LES CABANES
Juin 2025 - Décembre 2026
Les cabanes de 600° est le dispositif d’exposition en espace public du projet du collectif LesAssociés. Grâce à une logique collaborative, le projet a permis la création de propositions singulières et complémentaires. L’ensemble des cabanes forme ainsi un village imaginaire et changeant selon la position des différentes pièces. Installées à la dune du Pilat, sur l’aire Porte des Landes Ouest de l’autoroute A63 (axe Bordeaux-Bayonne) et sur la commune de Landiras, chaque cabane propose un aspect particulier du projet, chapitre d’un parcours reliant la zone des incendies à l’écomusée de Marquèze où se tient la rétrospective complète de 600°.
Par un ensemble de narrations courtes, une série de thématiques est proposée, permettant de lire chaque exposition indépendamment et de relier un propos d’ensemble pour ceux qui le souhaitent.
Espace d'accueil - Dune du Pilat - La forêt mosaïque
La notion de mosaïque est un axe très fort dans la construction du projet 600°. Elle renvoie peu ou prou à la notion de (bio)diversité, et à un modèle de développement évoqué par certains scientifiques pour faire face aux conséquences du changement climatique. Au-delà de cette question technique, la mosaïque évoque à nos yeux la formidable diversité sociale abritée par la forêt du sud-gironde. Une diversité de vécus et de regards portés sur la forêt à laquelle les photographes du collectif souhaitent faire écho.
Dates : 4 juin-31 octobre 2025
Aire de l'autoroute A63 - Porte des Landes ouest - La résilience
Le terme résilience exprime la capacité d’un écosystème ou d’une espèce à retrouver son équilibre après un événement exceptionnel. Il désigne également la capacité à surmonter un choc traumatique. Ce terme, très souvent employé aux lendemains des incendies, s’applique aussi bien aux milieux naturels qu’aux êtres humains. Si le vivant a montré sa faculté à se régénérer avec une rapidité étonnante, bien des femmes et des hommes du territoire des feux ont conservé une trace pénible de ces événements. Chacun à leur manière, ils tentent de reconstruire « leur » forêt dans un paysage transformé pour des décennies. La cabane installée sur l’aire Porte des Landes Ouest évoque ce qui a survécu après les feux. Arbres rougeoyants ou abattus, écorces calcinées, habitants contemplatifs et déterminés, fougères et ajoncs du renouveau, tous participent à la forêt d’aujourd’hui. Mais d’autres signes nous rappellent qu’il ne suffit pas d’éteindre un feu pour supprimer ses causes : des objets, calcinés eux aussi, glanés dans les cendres, témoignent de notre difficulté à adapter et à concilier mode de vie et respect de l’environnement.
Dates : juin 2025-octobre 2026
Landiras - La propriété
Le massif forestier des landes est privé à plus de 90%. Forêt de rendement, rectiligne et monospécifique, sa typologie conditionne à la fois un paysage et une économie. Mais la zone incendiée, contenue dans le massif du sud-Gironde, raconte aussi une autre histoire, celle du péri urbain. Autrement appelé par les techniciens linéaire d’interface forêt/ urbain l’adage selon lequel le feu suit l’homme se vérifie chaque année par le décalage entre le nombre de départs de feux dans le département de la Gironde, de plus en plus peuplé, et dans celui des Landes. La priorité donnée à la sauvegarde des habitations dans la stratégie de lutte contre les incendies de 2022 en est une conséquence logique. Les images présentées dans cette cabane abordent tour à tour la perte et les dommages causés par les feux de 2022 ; le bâti comme forme d’appropriation de l’espace et de transformation du paysage ; la forêt elle-même avec ses alignements caractéristiques dictés par la mécanisation. L’objectif de ce choix de photographies est de nous poser la question de notre rapport au vivant : considéré avant tout comme une ressource, notre environnement subi l’empreinte de notre comportement prédateur. Dates : juin 2025-décembre 2026
